Maux de tête

Comparaison entre le Wat Po et le style du Nord (cf. bibliographie Salguero et brochures Wat Po) suivie de l’approche propre au shiatsu yin.

Les maux de tête peuvent avoir des origines diverses, deux protocoles sont donnés par le Wat Po:

  • le 1er pour un mal de tête sans origine précise (les 2 premiers schema),
  • le 2e pour un mal de tête associé à un état anxieux et des tensions musculaires au niveau de la nuque et des épaules (le 3e schema).

Le style du Nord indique les points suivants, sans origine précise :

  • Pieds 7,
  • Jambes 2,
  • Mains 4-6, 9-11, 17, 20, 26,
  • Tête 2-7, 12,13, 16, 17, 19.

Dans le tableau comparatif seuls les schema des points de la partie commune, la tête, sont donnés pour le style du Nord, il s’agit du schema général décrit dans le paragraphe points de pression utilisés dans une pratique de soin.

Attention, la numérotation des points n’est pas standard et pour le Wat Po seuls les points concernés sont indiqués et numérotés dans l’ordre de leur séquence.

Schema Wat Po

Schema style du Nord

Les différences sont sensibles entre le Wat Po et le style du Nord présenté, le Wat Po n’indique pas de points situés sur les mains, les jambes, par contre il indique des points au niveau du dos, mais le périmètre n’est certainement pas le même que celui décrit par le style du Nord, les similitudes apparaissent au niveau de la région cervicale, des sinus frontaux et des tempes.

En shiatsu yin, les méridiens localisés géographiquement sur la zone concernée, VB (Vésicule Biliaire), V (Vessie), TR (Triple Réchauffeur), GI (Gros Intestin), IG (Intestin Grêle), E (Estomac), VG(Vaisseau Gouverneur) et les polarités Haut/Bas seront utilisés comme guide du traitement. Pieds, chevilles, mains, dans l’optique du shiatsu yin où le travail distal est privilégié en premier, puis en dernier les points de la région cervicale et du visage. Les relations croisées entre méridiens seront aussi utilisées dans l’optique d’un renforcement du travail sur les méridiens concernés (cf. Les Spécificités du shiatsu yin).

Ce 1er exemple permet de relativiser l’usage des points de pression dans un style ou un autre, il est certes important et utile de les connaitre mais ils ne doivent pas être sacralisés, un shiatsu ou un massage traditionnel thaï ne doivent pas être mécaniquement répétés, tels symptômes, tels points et tel protocole, il doit y avoir adaptation à chaque cas.

Le protocole est un guide qui doit être adapté à chaque cas et si possible inséré dans un travail complet de tout le corps.